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Ate ne horaires 25
19 février 2025

Concernant le réseau CFF, l’augmentation des cadences vers certaines destinations (Neuchâtel-Yverdon/Lausanne et Neuchâtel-Fribourg) est relevée positivement, de même que l’amélioration de la ponctualité et de la stabilité des horaires. Les retours du Littoral Ouest sont également positifs face à une amélioration de la desserte (Colombier, Boudry, Cortaillod).

Du côté des détériorations, les critiques concernent l’allongement des temps de parcours et la perte des trajets directs (en particulier sur la ligne très fréquentée Neuchâtel-Genève), ainsi que les temps d’attente plus longs pour les correspondances (à Neuchâtel, Lausanne pour les trajets Neuchâtel-Valais, Ins et Renens), les ruptures de correspondance sur la liaison Corcelles-Peseux-Bienne, la suppression de la desserte de la gare de Vaumarcus. Certaines personnes évoquent également une perte de marge de sécurité pour leurs déplacements professionnels, les obligeant à partir plus tôt ou leur faisant courir le risque de retards significatifs en cas de perturbation.

Concernant le réseau transN quelques améliorations ont été relevées (le nouveau tracé de la ligne 107 Serrières-Gare CFF-Champs Montants-Marin), la prolongation de la ligne 122 jusqu’à Corcelles-Peseux et le passage de la ligne 424 par Malvilliers suite à une demande de l’ATE. A l’inverse, au sujet de transN et de Car postal, des personnes déplorent des détériorations de liaisons : suppression de la liaison directe 102-108 Serrières-Valangines, suppression de la desserte 122 Vauseyon-Gare CFF, forte diminution des liaisons Fleurier-Pontarlier. Par ailleurs, un thème majeur des critiques concerne la synchronisation entre les différentes compagnies : certaines correspondances entre les CFF, transN et Car postal sont jugées « irréalistes » ou mal coordonnées, entraînant des temps d’attente excessifs et une perte d’efficacité pour le trajet global, notamment à la Béroche, Areuse, la Chaux-de-Fonds et Neuchâtel. Cette mauvaise coordination est particulièrement perçue en soirée, obligeant certaines personnes à marcher davantage, à attendre excessivement ou rendant même des correspondances impossibles. Des problèmes de ponctualité sont évoqués (des bus systématiquement en retard). Des trajets sont aussi devenus catastrophiques pour rejoindre des zones comme Pontarlier et la haute Béroche.

En conclusion, l’ATE-NE entend les inquiétudes de la population neuchâteloise mises en évidence par ce sondage et fait tout pour défendre les intérêts des usagers, notamment par sa participation à la journée de mobilisation qui a eu lieu à Genève le 7 février 2025, mais aussi toute l’année en demandant aux Autorités politiques d’améliorer les prestations des Transports publics, au niveau politique et juridique. Concernant les trajets Neuchâtel-Genève, l’ATE-NE défend le retour des liaisons directes. Cela signifie que la situation actuelle doit absolument rester temporaire et en aucun cas devenir la nouvelle norme. L’ATE-NE recommande également d’étudier les besoins spécifiques des zones moins bien desservies (région de Saint-Blaise, de Corcelles-Peseux, de la Béroche, du haut Val-de-Travers ou des Trois lacs) et surtout d’améliorer la synchronisation des horaires entre les compagnies, afin de réduire les temps d’attente et de développer la clientèle.