
30 km/h sur Vaud - Demandez à votre commune d'agir !
Vous avez consulté nos pages sur le vocabulaire à connaître et pour connaître les critères d'éligibilité des routes à un 30 km/h et vous pensez que votre quartier, votre rue, votre village ou les routes à proximité pourraient passer à 30 km/h ? Alors voici ci-après quelques conseils sur la meilleure manière d'agir pour que les choses changent.
- Trouvez du soutien : vos voisin·es, une association de parents d'élèves, un parti politique local ? Essayez de vous entourer de soutien et/ou de relais pour votre proposition
- Défendez votre cause : démontrez qu'aujourd'hui, le bruit est infernal, que la sécurité des plus faibles est menacée, que le comportement des usager·ères de la route est trop dangereux. Témoignages, images, photos sont autant de matériel qui vous aideront
- Photos : problèmes de visibilité, de non-respect de la signalisation, lieux dangereux, passage de nombreux enfants... : filmez-le ou prenez des photos afin de pouvoir démontrer l'urgence d'agir
- Accidentologie : votre rue a-t-elle été sujette à des accidents reportés ces dernières années ? Vérifiez ici si cela été le cas
- Choisissez
- Identifiez d'éventuelles solutions en plus des baisses de vitesse : quels sont les problèmes de visibilité qui pourraient être améliorés, le marquage au sol qui vous paraîtrait pertinent ? N'oubliez pas, c'est vous les expert·es de votre quartier. Vous pouvez également vous inspirer de bons exemples trouvés ailleurs. Le site de "Rue de l'Avenir" regorge de bonnes idées, d'exemples positifs et de réussites, en Suisse ou ailleurs.
Choisissez votre mode d'action
De nombreux modes d'action sont possibles. Lettre aux autorités, courriel à la personne responsable de l'urbanisme et de la mobilité, appel aux médias, pétition... Dans un premier temps, si c'est la première fois qu'une telle démarche est lancée, nous encourageons les citoyen·nes à prendre contact par courrier ou courriel avec la Municipalité, en leur expliquant, preuve à l'appui, pourquoi et où il serait utile d'agir, dans un esprit constructif.
Une option alternative est de demander à un·e membre du conseil communal/général ou un groupe politique d'intervenir par le biais d'une interpellation (pour poser des questions) ou par la voie d'autres outils parlementaires (motion/postulat).
La pétition est un outil demandant de la coordination, beaucoup d'engagement et de soutien. N'importe qui peut signer une pétition mais celle-ci nécessite d'être adressée à la bonne personne, que les demandes soient claires, que le nombre de signatures reflète l'urgence ou l'importance de prendre des mesures. Elle peut aussi être perçue mal perçue, dans certains cas. Si un élan pour une pétition est privilégiée, il faut aussi bien identifier son destinataire.
Pour ses membres uniquement, l'ATE peut également intervenir directement auprès de la commune. C'est avec plaisir que nous viendrions visiter votre village ou votre quartier pour faire une liste de suggestions et de possibilités auprès des autorités communales, dans un esprit constructif. Car les mesures de sécurisation de l'espace public et de lutte contre le bruit ne s'arrêtent pas à la vitesse : de nombreux aménagements, des modifications de schémas de circulation ou d'infrastructures sont possibles afin d'améliorer la situation, qui sont souvent complémentaires aux baisses de vitesse.
Choisissez votre destinataire
- Si cela concerne une ou plusieurs routes à l'intérieur de la localité, qu'elles soient cantonales ou communales, l'interlocuteur est généralement la commune. Vous pouvez écrire notamment à la Municipalité, au conseil communal/général, au dicastère communal en charge. Le voyer de votre région peut être mis en copie
- Si cela concerne une route cantonale hors-localité, l'interlocuteur est généralement la DGMR.