L’ATE est d’avis qu’une date de péremption doit désormais être fixée pour les moteurs à combustion. La déclaration de Glasgow prévoit aussi qu’à partir de 2035, il ne soit plus possible de mettre en circulation des voitures neuves équipées de tels moteurs. Même si cet horizon temporel est insuffisant en regard de l’objectif zéro émission nette en 2050, la délégation suisse juge qu’il va trop loin, raison pour laquelle elle renonce à prendre cet engagement. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, en charge des transports, à déclaré à la radio SRF que la population devait opter pour d’autres types de moteurs de sa propre initiative et qu’à cette fin, l’infrastructure devait encore être développée.
Directeur de l’ATE, Anders Gautschi critique vivement cette position: «Bien sûr qu’un développement des infrastructures est urgent, mais cette intention serait nettement renforcée si elle était assortie d’un objectif clair. A Glasgow, la Suisse a laissé passer une chance d’y arriver.» Cet été déjà, sur la base d’une étude du bureau d’études indépendant Infras, l’ATE demandait l’arrêt des ventes des voitures de tourisme et de livraison équipées de moteurs à combustion à partir de 2030 et celui des camions avec moteurs à combustion à partir de 2035.