Excursions dans la nature

Des itinéraires sans fin

|

On a chanté mille fois les louanges du val Maggia, mais il y a toujours de nouvelles raisons de rejoindre la chorale. Le canton méridional a un atout supplémentaire pour les touristes: la «Ticino Card».

Bald einmal lückenlos

Steigen wir als Erstes in den Velosattel. Beim Taleingang in Ponte Brolla geht‘s über die feudale Brücke, über die bis 1965 die Maggiatalbahn fuhr. Nur gute 50 Jahre waren der Ferrovia vergönnt, ehe sie im Konkurrenzkampf gegen das Strassentransportgewerbe unterging. Das «Brückendach», ein rostiges Stahlgerippe, erinnert an die verkehrspolitische Schande. Parallel zur Strasse, aber von ihr sicher abgetrennt fahrend, erreichen wir Avegno, wo eine neue Brücke mit Auffahrtsrampe auf die andere Seite leitet. Aufwändigen Kunstbauten begegnen wir später auch vor Coglio und im obersten Abschnitt der V31 von Cevio nach Bignasco.

Einzig zwischen Someo und Cevio klafft noch eine ärgerliche Lücke – es ist ungemütlich auf der Kantonsstrasse! Laut Marco Kälin, der das Eco-Hotel betreibt, sind die letzten Teilprojekte nun endlich baureif. Kälin hat, als die V31 Coglio erreichte, eine grosse Risottata organisiert und ist heute des Lobes voll über die neue Infrastruktur: «Es kommen ganz klar mehr Gäste angeradelt, klassische Velotouristen, aber auch Tagesausflügler, zum Beispiel von Locarno oder Ascona her.»

Viel ist an diesem Montagmorgen natürlich nicht los auf dem Veloweg. Hinter Gordevio, wo er in die Auenlandschaft der Maggia eintaucht, überholen wir einen Senior, vermutlich ein Dorforiginal: lange Wollstrümpfe, Tabakpfeife im Mund, klappriges Stahlross. Er winkt fröhlich, «bun di!». Zwischen Gordevio und Coglio ergibt sich mit der Variante über Aurigeno, Moghegno und Lodano, allesamt schöne, stille Dörfer mit pittoreskem Kern, eine unbedingt empfehlenswerte V31-Rundtour. In der Osteria del Botegon tischen uns die Wirtsleute, liebenswürdig wie immer, ein währschaftes Mittagsmenü auf.

«Nous prévoyons une fin de semaine au Tessin en avril. Cyclisme, randonnée, peut-être un peu de bien-être, de jolis coins. Que conseillez-vous?» L’auteur de ces lignes reçoit de temps à autre des demandes comme celle-ci. Mi-mars, il est allé sur le terrain pour mettre sa première idée à l’épreuve. 
Coglio, ce serait bien. Situation favorable au milieu du val Maggia, quelques curiosités comme l’ossuaire, site important du point de vue de l’histoire de l’art. Et il n’y a que quelques mètres et une rivière à traverser pour atteindre Giumaglio, où les maisons en pierre typiquement tessinoises forment un bel ensemble autour de l’église. Tout en admirant porches, fontaines et rénovations, on monte par des ruelles jusqu’au jardin-pergola de l’Osteria dal Nito: dominant le cœur du village, un vignoble parfaitement terrassé donne son cachet à Giumaglio. Mais revenons à Coglio, où se trouve l’éco-hôtel Cristallina. L’établissement fait l’honneur à son nom, aussi bien pour la production d’énergie que pour celle qui vient par l’assiette. Point fort: la clientèle peut louer des vélos, modèles traditionnels ou électriques. Alors quoi de plus logique que de tester l’itinéraire régional no 31, qui passe justement ici, entre Bellinzone et Cavergno? Nous l’appellerons le V31.
La randonnée n’est pas en reste: entre Maggia et Coglio s’étend une vaste pente, en quelque sorte le socle du Pizzo Morisciöi, avec un relief plutôt doux pour le val Maggia. A tous les étages, des terrasses parsemées de mayens et d’alpages, par exemple celui de Setmeo. Autrefois l’objet d’une exploitation agricole intensive, cette clairière offre aujourd’hui surtout de la fraîcheur en été. Le réseau de sentiers très ramifié comblera les excursionnistes de tout niveau, des plus calmes aux plus dynamiques.

Cette page ne s'affiche correctement qu'avec JavaScript. Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur.
.hausformat | Webdesign, TYPO3, 3D Animation, Video, Game, Print