«Le Conseil national ignore la crise climatique», déplore Isabelle Pasquier-Eichenberger, Vice-président de l’ATE: «ce programme d’extension ne résout en rien les problèmes de circulation routière, mais au contraire augmentera le trafic, donc engendrera plus de bouchons, de pollution, de bruit et de CO2». En outre, l’élargissement des autoroutes réduit les surfaces agricoles et naturelles, au dépend de la production agricole et de la biodiversité.
Avec le projet d’extension à 6 voies entre Le Vengeron, Coppet et Nyon, le Conseil national va plus loin encore que le Conseil fédéral. Il ajoute un projet que la Confédération ne jugeait pas suffisamment abouti, mais qui permets d’assurer le cas échéant un soutien romand au programme, jusqu’ici uniquement alémanique.
L’ATE considère que cette décision du Conseil national n’est rien d’autre qu’une première mouture, qui peut encore être améliorée et doit absolument être corrigée. Pour l’ATE et la vaste alliance des organisations constituée pour le lancement d’un référendum, c’est l’ampleur du programme au terme des débats qui sera déterminante quant à la suite des opérations.