Le OUI d’aujourd’hui à la loi climat devra absolument se refléter dans les prochains débats parlementaires sur la loi sur le CO2, souligne Isabelle Pasquier-Eichenberger, Vice-présidente de l’ATE. «Les émissions des transports routiers n’ont pratiquement pas diminué par rapport à 1990. Encore actuellement, plus d’un tiers des émissions de CO2 est dû aux transports individuels motorisés. Si l’on veut enfin parvenir à obtenir des amélioration à la fois nettes et rapides, il faudra renforcer la nouvelle loi CO2.»
Pour faire passer les émissions de gaz à effet de serre des transports routiers à zéro net d’ici 2050, l’ATE est d’avis qu’il est nécessaire d’adopter un objectif de flotte des voitures neuves de 0 g de CO2 par km d’ici 2030. Qui plus est, il est impératif d’inclure les utilitaires et les poids lourds dans cet objectif de flotte, afin de réduire les émissions de CO2 du trafic poids lourds. De telles prescriptions sont efficaces et, suite à la décision d’aujourd’hui par le peuple, elles doivent absolument faire partie de la législation CO2.