L'ATE s'oppose aux projets d'extension des routes nationales

La réduction du trafic routier est appropriée

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Berne

L'ATE Association transports et environnement rejette tous les projets d'extension des routes nationales prévus dans l'étape d'aménagement 2035. Compte tenu de la crise climatique, la réduction du trafic routier serait plus judicieuse. Dans sa politique des transports, le Conseil fédéral mise cependant sur davantage de béton et de trafic motorisé.

L'ATE est d'avis que des projets d'extension tels ceux planifiés à Wankdorf-Schönbühl et Schönbühl-Kirchberg dans le canton de Berne où il est prévu que l’infrastructure soit étendue de 6 à 8 voies, font partie du passé. D'augmenter encore l'espace à disposition du trafic motorisé individuel dans l'objectif d'améliorer, pour peu de temps et à certains endroits, la fluidité du trafic ne fera que densifier le trafic et favoriser les goulets d'étranglement autre part.

Perte massive de terres arables et gaspillage de béton

La construction de nouveaux tunnels - ceux du Rosenberg à Saint-Gall, du Rhin à Bâle et du Fäsenstaub à Schaffhouse - et de voies d'autoroute supplémentaires nécessiteront d'une part d’énormes quantités de béton nuisible à l’environnement et donc d’énergie grise. D'autre part, ces constructions entraîneront un gaspillage considérable de terres cultivables. Dans sa prise de position à la consultation, l'ATE critique également la justification totalement absurde de ces gigantesques projets de construction. L’extension de l’infrastructure routière se base sur l’augmentation de trafic prévue par la Confédération, mais cette augmentation de trafic sera en partie causée par l’infrastructure elle-même.

Gérer la demande de transport

Pour ne pas gaspiller du terrain, protéger le climat et l’environnement, il est plus urgent de prendre des mesures qui conduiront à une réduction du trafic plutôt que de planifier des extensions qui le feront exploser. Étendre l’aménagement des routes n’étant pas la solution, l’ATE demande de promouvoir la mobilité piétonne et cycliste et de renforcer les transports publics.

Car pour faire face au réchauffement du climat, il est plus judicieux de démanteler les surfaces routières ou, plus précisément, de les réaffecter en nouvelles voies pour les transports publics, de les aménager en pistes cyclables ou en surfaces vertes. La Confédération a le devoir d'influencer l'évolution de la demande de transport sur les routes nationales et cela de la manière qui s'impose d'urgence et qui permette d'atteindre les objectifs climatiques et environnementaux de la Suisse.

Stéphanie Penher, Responsable du domaine Politique des transports et campagnes, tél. 079 711 19 15

Service médias ATE, 079 708 05 36

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