Dans les localités, où le mode de déplacement des personnes est divers et varié, le 30 km/h a depuis longtemps fait ses preuves: la circulation y est plus fluide, les distances d'arrêt plus courtes et la vue d'ensemble du trafic bien meilleure. La sécurité de chacun·e s'en trouve nettement améliorée. «Il est réjouissant de constater que l'ONU se préoccupe de ces questions et qu'elle y consacre une semaine d'action», remarque Stéphanie Penher, responsable Politique des transports et campagnes à l'ATE. «Le fait que même aux Etats-Unis, où l'automobile est largement dominante, les zones 30 (20 miles à l'heure) se multiplient, montre bien que lorsque la volonté d'améliorer la situation existe, on parvient à instaurer un climat de mobilité favorable aux besoins de l'ensemble des usager·ères de la route.»
Outre un abaissement des limitations de vitesse, l'ATE relève d'autres champs d'action importants dans le domaine de la «sécurité routière»:
- Garantir un écart de 1,5 mètre. lors d'un dépassement: les voitures qui dépassent les cyclistes doivent pouvoir respecter un écart de 1,5 mètre. Partout où cela s'avère impossible, il ne faudrait pas dépasser.
- Priorité au respect: l'ATE en appelle au respect mutuel entre les usager·ères de la route. Les automobilistes doivent faire particulièrement preuve d'égards envers les enfants à vélo sur le trottoir, de même qu'envers les cyclistes dans les giratoires.
- Avoir mieux conscience de la vitesse et de l'effet de surprise au guidon d'un vélo électrique: dépasser des piéton·nes de manière inattendue, à haute vitesse et avec peu d'écart peut provoquer de grosses frayeurs. C'est pourquoi il faut réduire sa vitesse à temps et observer un écart minimal d'un mètre.
L'ATE est clairement d'avis que l'anticipation systématique des situations dans la circulation, ainsi que des mesures de limitation de la vitesse peuvent rendre la rue bien plus sûre encore. Une telle évolution profitera à chaque usager·ère de la route et améliorera la qualité de vie dans l'espace public.