Ces extensions d’autoroutes sont, de l’avis de l’ATE, à la fois exagérées, complètement dépassées et d’un coût exorbitant. Alors que le projet du Conseil fédéral était déjà surdimensionné à la base, le Conseil national et le Conseil des États y ont encore ajouté des extensions supplémentaires. Pourtant, après le oui clair du peuple à la loi climat du 18 juin, c’est bien davantage un moratoire sur la construction routière qu’on attendrait de la part du monde politique. 

«Il est important que les citoyennes et citoyens de ce pays aient la possibilité de se prononcer sur une extension du réseau autoroutier. Le peuple aura le dernier mot», relève Isabelle Pasquier-Eichenberger, vice-présidente de l’ATE. «C’est pourquoi l’ATE lance un référendum pour combattre ce projet d’extension surdimensionné, conjointement avec une large coalition d’organisations partenaires. Au lieu de résoudre les problèmes de circulation, les extensions prévues auront l’effet contraire: elles généreront du trafic supplémentaire, produisant tôt ou tard de nouveaux bouchons, de la pollution, du bruit et une hausse des émissions de CO2. L’ATE veut rompre ce cercle vicieux» La récolte des signatures débutera officiellement ces prochains jours.

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Rösti à la bernoise aux pommes de terre du Grauholz

Avant le vote final de ce jour, sur la Place fédérale, l’ATE a offert aux membres du Conseil national et du Conseil des États de délicieux rösti concoctés avec des pommes de terre du «Grauholz» – un des sites d’extension autoroutière en question.