La circulation est en constante augmentation et, avec elle, les effets négatifs sur les personnes et l'environnement, tels que les émissions polluantes, le bruit et l'étalement urbain. Pour l'ATE Association transports et environnement, la tarification de la mobilité est un instrument précieux qui devrait permettre, à l'avenir, de changer les habitudes en matière de mobilité. L'accent est mis sur la transparence des coûts et l'application du principe du pollueur-payeur, dans le but de réduire de manière générale la circulation et d'inciter à utiliser des modes de transports écologiques et économes en ressources. La tarification de la mobilité doit contribuer à réduire l'écart de prix entre des transports publics toujours plus chers et des transports individuels motorisés toujours plus avantageux.
Pour en garantir l'acceptation auprès du public, il faut de solides expériences
Les expériences faites à l'étranger (le péage urbain de Stockholm, par exemple) montrent bien que la tarification de la mobilité peut conduire à une gestion efficace du trafic avec un impact positif sur les personnes et l'environnement et est largement acceptée par la population. Cette acceptation peut être facilitée si les effets concrets sont perceptibles et mesurables. Cela nécessite des essais pilotes. Le Conseil fédéral doit à présent s'atteler à la création de conditions-cadres pour que de tels essais pilotes probants soient menés en Suisse. Mais pour franchir ce pas, il est nécessaire de réviser et d'ajuster la législation pour donner cette possibilité aux villes et régions suisses intéressées.