«Un OUI au vélo dans la Constitution le 23 septembre prochain est une chance unique de développer un réseau cycliste à la fois sûr et complet, à l’instar de celui des chemins et sentiers pédestres», a relevé Ruedi Blumer, Président de l’ATE. Il suffit pour cela d’ajouter «voies cyclables » aux termes «chemins et sentiers pédestres» de l’article 88 de Constitution fédérale. Cet élément central de l’initiative vélo – retirée au profit du contre-projet – est entièrement repris par ce dernier. C’est pourquoi l’ATE soutient pleinement «l’arrêté fédéral concernant les voies cyclables et les chemins et sentiers pédestres».
«L’engouement en faveur de la mobilité cycliste ne cesse de croître. Ce qui est à la fois profitable à tous les usagers des transports et à l’environnement», a précisé Ruedi Blumer. Le vélo n’émet pas de gaz d’échappement et ménage le climat. «La pratique du vélo ne produit pas de nuisances sonores et permet de diminuer l’emprise sur la route. De plus en plus de gens s’en servent pour se rendre au travail, mais aussi pour le transport de marchandises sous la forme de vélo-cargo. Dans les villes, les agglomérations et à la campagne, le vélo est un moyen de transport très fiable», a ajouté Ruedi Blumer.
C’est précisément au niveau des agglomérations que l’ATE voit dans l’essor du vélo une possibilité lutter contre l’engorgement du réseau routier et des transports publics. «L’affectation d’une partie de la surface routière à la circulation cycliste et la création de voies cyclables permettra de développer un réseau cyclable plus sûr pour tous les usagers, a encore noté Ruedi Blumer. La pratique du vélo gagnera ainsi en attractivité, invitant davantage d’enfants, de jeunes et de moins jeunes à opter pour le vélo ou le vélo électrique pour leurs déplacements. Qui plus est, le stationnement d’un vélo demande peu de place, si bien qu’il ménage l’espace urbain.
«Qu’il soit utilisé pour se rendre au travail ou pour les loisirs, le vélo est bon pour la santé et bon pour le moral», a également souligné Lisa Mazzone, Vice-présidente de l’ATE. «Mais pour en faciliter la pratique en toute sécurité, il est indispensable de créer un maximum de voies vélos en site propre. En inscrivant la promotion du vélo dans la Constitution, on y inscrit également la responsabilité des autorités dans l’extension du réseau. La collaboration entre la Confédération, les cantons et les communes a fait ses preuves dans la mise en place du réseau de chemins pédestres. Il n’y a pas à douter qu’il en sera aussi ainsi pour le réseau cyclable.»
Bruno Storni, Vice-président de l’ATE, a relevé que le besoin de rattrapage en la matière est important dans son canton d’origine, le Tessin. «Pour que la pratique du vélo, au Tessin comme dans le reste de la Suisse, offre une sécurité optimale et reste un loisir agréable, il est nécessaire qu’un véritable réseau national cohérent d'itinéraires et pistes cyclables soit mis en place», a appuyé Bruno Storni. En outre, l’installation de feux de signalisation spécifiques et la création d’abris-vélos en suffisance aux abords des gares seraient elles aussi très judicieuses.
Site Web : www.ate.ch/velo-oui – Photos à partir de 12 heures
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En préambule de la conférence de presse, une douzaine de collaborateurs de l’ATE se sont livrés à une «parade d’honneur» de la bicyclette sur la Place fédérale. Ils ont ainsi milité en faveur du OUI au vélo dans la Constitution le 23 septembre prochain. L’ATE a ainsi fait la démonstration de la grande diversité des applications de la petite-reine : véhicule de tous les jours, vélo de course, transporteur d’enfants, VTT, vélo électrique etc.