Randonnée d'hiver en tenue d'été

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Autrefois, la Riviera ligure était un lieu de villégiature hivernal surtout prisé des anglais. Aujourd’hui, Asiatiques et Américains se pressent dans les Cinque Terre, tandis que nous préférons arpenter la côte autour de Gênes pour passer tranquillement le cap de la nouvelle année.

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Wenn Korsika herübergrüsst

Wir mögen noch nicht heim, wandern aufs Geratewohl von Sestri nordwärts, vergucken uns in die Arkaden des Altstädtchens von Lavagna mit seinem Kleingewerbe, den Bars, Tavernen und dem «gmögigen» Hotel Lavagnese. Später steigen wir vom benachbarten Chiavari aus hoch zum Santuario di Nostra Signora delle Grazie. «Bier her», ertönt es in meinem Rücken. Ein solches hatte ich, mehr spasseshalber, versprochen für den Fall, dass jemand Korsika erspähen sollte.

Siehe da, das Cap Corse, dahinter das Hochgebirge um den Monte Cinto, darüber ein neckisches, untertassenförmiges Wölklein. Gegen die Côte d’Azur hinüber ein locker gewobenes Wolkenband, von der versunkenen Sonne in immer intensiveres Rosarot getaucht – bis dieser Zauber plötzlich verblasst und jenem der Nacht Platz macht. Lichtverschmutzung ist ein Problem, doch die Lichtwolke über Genua, die nun hinter der Halbinsel von Portofino aufzuleuchten beginnt, dünkt uns trotzdem einfach nur schön.

Nützliche Informationen

Anreise mit dem Zug

  • Über Mailand (umsteigen) und Genua; ab Milano direkt mit IC Richtung La Spezia oder bis Genova P. P. und von da weiter mit (schnellem) Regionalzug.
  • Ab Bern/Zürich/Lausanne sind Camogli und Sestri in weniger als 7 Std. erreichbar.

Wanderzeiten

  • Sestri–Riva: je nach Route gut 1 bis knapp 2 Std.; Moneglia–Riva: ca. 3½ Std.;
  • S. Margherita–Camogli ca. 5 Std.

Weitere Informationen

Mais on peut aussi s’y baigner, voici ce que nous pourrons rétorquer à l’avenir à ceux qui pensent que pour vraiment se reposer pendant les vacances de fin d’année, il faut aller à Gran Canaria, voire même en Thaïlande. Trois femmes d’âge mûr entrent dans l’eau à midi sur la plage de Baia delle Favole à Sestri Levante et y demeurent, l’air visiblement réjoui, pendant un certain temps. Nous sommes le 1er janvier 2018: c'est certainement leur rituel.

Le jour suivant, elles en auraient toutefois eu le souffle coupé. Les vagues mesurent bien deux mètres de haut. Elles s’enroulent en grondant comme le tonnerre, se renversent, se déversent déchaînées sur la plage et enveloppent le lungomare, la grande promenade piétonne à piste cyclable, d’un nuage d’embruns. La nuit ressemble à l’atmosphère qui règne après un feu d’artifice. On ne se lasse pas de regarder les crêtes des vagues qui se cabrent au large dans une lumière éclatante, le mouton d’écume grossissant à une vitesse folle avant de s’écraser comme une avalanche...

Sur la petite plage de la vieille ville, l’idyllique Baia del Silenzio, la quiétude prend également fin. Bien qu’elle soit protégée par un mur, les vagues déferlent sauvagement dans la petite crique en forme de croissant, clapotent dans les ruelles du village et y déposent ce qu’elles ont arraché à la plage de sable. Au milieu de ce vacarme, le pêcheur, Il pescatore, se tient stoïque sur son rocher. Le personnage de bronze vert expressif, encore jeune, bien proportionné comme son environnement naturel et le paysage architectural, se fond dans l’espace comme s’il avait toujours été là.

La fin d’année idéale

Nous nous laissons entraîner à travers les ruelles du centre historique de Sestri, de vitrine en vitrine, prenons ici un cappuccino, là une spremuta, un jus d’orange fraîchement pressé. Nous trouvons rapidement le point de départ de la randonnée de la Saint-Sylvestre: là où le Vico del Bottone quitte la rue principale. Parfaitement indiquée comme tous les chemins que nous allons emprunter, l’ascension jusqu’au Mont Castello (266 m) nous conduit, entre de hauts murs, à l'extérieur de la ville, tout d’abord dans des oliveraies, puis dans une végétation ressemblant au maquis. Alternant roche creusée et terrain meuble, il mène jusqu’à la pointe Sud de la presqu’île, située en amont de Sestri. La vue sur Baia del Silenzio, sur la mer, puis en descendant sur notre destination est fantastique. Nous contournons la pointe du Mont Castello à la forêt très dense et tournons à droite au premier hameau dans la descente. S’il se révèle escarpé et demande de la prudence sur les marches de pierre glissantes, il nous charme aussi avec ses orangers et ses citronniers bien fournis.

Vu d’en haut, on pourrait croire que le grand chantier naval à l’extrémité sud domine la vaste plage de Riga Trigoso. Ce n’est pas le cas. Sur la promenade en bord de mer, jeunes et vieux s’amusent en jouant au ballon, en bavardant ou en faisant la course avec les masses d’eau venant lécher le bord. Ce quartier de Sestri a aussi son charme.
Nous voilà de retour 24 heures plus tard. Arrivés par le train à Moneglia, nous emprun-tons le Sentiero verde azzurro SVA-1, via Valle Grande et Punta Baffe pour débuter l’année. Au vert des buissons et des arbres et au bleu du ciel et de la mer viennent s’ajouter les petits fruits mûrs de l’arbousier dans ses tons rouges et orange éclatants. Ils constituent un en-cas plein de vitamines, très agréable.

Un classique immuable de la randonnée

En 2016/17, nous étions à Camogli. «Chez nous, on ne va pas à la salle de sports, nous avons des escaliers», nous avait prévenus notre hôtesse en nous accueillant tout sourire. Tellement vrai! Et les couchers de soleil sur les Alpes ligures et maritimes semblant incroyablement proches étaient si grandioses qu’on ne pouvait s’empêcher de monter jusqu’à l’église de Ruta le soir venu.

Cette fois encore, nous partons pour Camogli. Sur le chemin de Santa Margherita jusqu’au croisement de Pietre Strette (environ 500 mètres), les premiers mimosas sont déjà en fleurs. En haut sur la crête des collines, la brume nous enveloppe, en bas au bord de la mer près de l’abbaye S. Fruttuoso, où les bateaux naviguent également par mer calme, le soleil réussit à s’imposer. Puis, nous prenons le chemin côtier jusqu’à l’église de pèlerinage de San Rocco, dont la difficulté technique s’apparente à celle d’une randonnée en montagne de niveau moyen. Si les roches de poudingue que l’on traverse sont humides, on est doublement content de trouver les chaînes installées aux passages délicats.

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