Coûts externes et bénéfices des transports en Suisse en 2017

Sans contre-mesures, les coûts continueront de grimper

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Berne

En 2017, la collectivité a déboursé 13,4 milliards de francs pour les transports, la plus grosse partie allant au trafic individuel motorisé. A l’inverse, les déplacements à pied et à vélo génèrent, ensemble, des avantages supérieurs à leurs coûts. L’ATE souligne l’importance d’encourager le trafic piétonnier et cycliste afin de maîtriser l’augmentation des coûts externes des transports.

Neuf milliards et demi de francs: voilà ce que coûtent à la collectivité la pollution, le bruit et les accidents causés par le trafic motorisé privé sur les routes suisses. Autrement dit, l’automobile engendre plus des deux tiers des coûts externes imputables aux transports.

Il est nécessaire de corriger le tir afin que ces coûts externes cessent d’augmenter: l’ATE Association transports et environnement demande davantage d’espace pour les piétonnes et piétons ainsi que pour les cyclistes, en particulier dans les villes et les agglomérations. Agrandir l’espace destiné à l’automobile ne fait qu’accroître les déplacements motorisés et leurs coûts. En revanche, quand on investit de l’argent dans l’extension du trafic piétonnier et cycliste – bon pour la santé et le climat –, les avantages financiers à long terme sont supérieurs aux coûts.

Abandonner les combustibles fossiles

Une grande part des coûts externes dus aux transports résulte de la pollution atmosphérique et des dommages consécutifs aux changements climatiques. Les chiffres les plus récents confirment ainsi la nécessité de remplacer sans attendre les moteurs à carburant fossile par des alternatives durables. Les mesures prévues par la loi sur le CO2 peuvent y contribuer, mais des efforts supplémentaires seront indispensables à plus long terme.

En ce qui concerne les déplacements à pied et à vélo, la plus grande part des coûts externes découle des accidents. Des infrastructures sécurisées sont primordiales pour en diminuer le nombre. Chaque fois que cela est possible, les piétonnes et piétons ainsi que les cyclistes devraient disposer de leurs propres voies de circulation, bien distinctes. Et quand cela est impossible, il faut concevoir les infrastructures de manière à protéger au mieux les usagères et usagers de la route les plus vulnérables. Des infrastructures continues et sûres pour la circulation piétonne et cycliste: telle est la priorité majeure de l’ATE.

Pour toute information supplémentaire:

Stéphanie Penher, responsable Politique des transports et communication, tél. 079 711 19 15

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