L'ATE regrette en particulier que d'importantes mesures en matière de politique des transports ne pourront être appliquées immédiatement, sachant que les transports – transports aériens y compris – génèrent 40% des émissions de gaz à effet de serre du pays. Qui plus est, l'absence de taxe sur les billets d'avion ménage et favorise un des plus grands secteurs émetteurs de CO2 au monde. Après la votation de ce jour, on ignore toujours comment le développement des liaisons de trains de nuit pourra être financé.
Il est à présent urgent de définir de nouveaux concepts pour surmonter la crise climatique. La vaste Alliance pour le OUI, qui a soutenu la loi sur le CO2, sera de nouveau amenée à se faire entendre. En effet, la campagne de la votation a clairement démontré qu'il n'y a pas à attendre, de la part des opposants à la loi, des propositions réalistes qui permettraient à la Suisse de réduire rapidement ses émissions de CO2 pour atteindre l'objectif intermédiaire de diminution de moitié, pour lequel elle s'est engagée.